Quelques plantes utilisées au moyen âge pour soigner...

Publié le par Médioc



J'ai dans mon grimoire quelques plantes ancestrales et quelques incantations nécessaires pour stopper quelques maux en premier lieu voici les plantes :


Le bouillon blanc ou queue de loup....


Au Moyen Age, en dehors des utilisations qui sont restées courantes aujourd'hui, (toux, trachéites, inflammation de la gorge et bronchites aiguës) les médecins conseillaient le suc de bouillon-blanc pour la goutte et les hémorroïdes, cela après une curieuse préparation qui consistait à piler ensemble les feuilles et les fleurs, puis à les laisser pourrir dans une «tinette» de bois fermée hermétiquement avec du plâtre, récipient que l'on exposait au soleil ou que l'on enfouissait dans du fumier; au bout de trois mois de ce qu'on appelait une « digestion », on exprimait le suc qu'on conservait dans des flacons bien bouchés et qu'on appliquait sur les régions douloureuses.

Les feuilles étaient également utilisées autrefois pour faire des mèches de lampe à huile, et l'épi floral pour chauffer le four des boulangers.

 


La bourrache....



En infusion, la bourrache combat les affections pulmonaires (bronchites). Elle est également indiquée dans les cas de maladies du foie ou de jaunisse. 

Selon les anciens grecs et les celtes, elle est réputée pour redonner courage aux guerriers : elle stimule les glandes adrénales. Conseillée également pour revigorer les convalescents.

 

 

Le houblon....

 


La pharmacopée médiévale les déclarait « utiles aux apostumes (c’est-à-dire aux abcès et tumeurs avec suppuration) qui sont au foie et en la rate » et les conseillait dans l'affection hypocondriaque et les vapeurs mélancoliques.

On leur reconnaît aujourd'hui des propriétés apéritives, toniques, diurétiques, dépuratives, digestives, sédatives et antispasmodiques. Ses fruits frais glissés sous la tête provoquent un sommeil réparateur.

 

 


Le gui (ne pas utiliser les boules rouges)...

 


Plante sacrée pour la plupart des anciennes peuplades de l'Europe, symbole de l'immortalité parce qu'il reste vert et vivant quand les arbres qui le portent semblent morts, le gui a toujours été étroitement mêlé à la magie et à la thérapeutique. 

Chez les Germains, il rendait les guerriers invincibles, redonnait la fécondité aux animaux stériles. Ailleurs, on lui attribuait des pouvoirs magiques qui se retrouvent dans nos coutumes et superstitions. 

On a mis en évidence dans le gui des substances, dont les lectines et les viscotoxines, qui ont une action immunostimulante. 
Diurétique, il est utile contre l'albuminurie, la néphrite, et la congestion des voies urinaires.




La lavande...


Elle parfume mais aussi désinfecte, cicatrise, calme, stimule, tonifie et régularise, cela depuis des millénaires .Sous forme d'huile, pour badigeonner le bois des lits afin de chasser les punaises et on l'appliquait sur la tête des enfants pour tuer les poux et leurs lentes. 


Elle est également utilisée pour panser les plaies des blessés par arme blanche, pour soigner les brûlures, alors que les chasseurs des régions où elle pousse sauvaient la vie de leurs chiens piqués par une vipère en frottant immédiatement la morsure avec une poignée de lavande froissée entre leurs doigts.



La menthe poivrée...


La Menthe poivrée occupe une place privilégiée dans la phytothérapie digestive grâce a l'huile essentielle que renferment 
ses feuilles et qui lui confère un très grand pouvoir calmant des spasmes intestinaux. Elle est active aussi sur les crampes digestives et les nausées. L’action antiseptique de l'huile essentielle limite les fermentations intestinales et soigne les ballonnements.

Pline recommande à ceux qui étudient de se ceindre la tête d'une couronne de menthe tressée carelle réjouit l'âme et donc est bonne pour l'esprit,



Le romarin...

On le faisait entrer dans de nombreux baumes destinés à guérir les blessures et les douleurs; il était le remède contre la jaunisse, les lassitudes, les vertiges, la perte de mémoire; ses fleurs «confites en sucre» passaient pour «singulières contre la peste» et pour aiguiser la vue si on les mangeait à la croque au sel le matin à jeun avec « leurs feuilles les plus prochaines ».

 


Le thym...

 


Le thym soigne bcp de choses... C'est un antiseptique puissant, utilisé pour dégager les bronches, désinfecter les plaies (compresses décoction) apaiser et nettoyer les brûlures. Utilisé aussi contre l'anémie et la fatigue. 

Au XVIe, on n'hésite pas à penser que le thym peut soigner les morsures de bêtes venimeuses...

il calme aussi la toux et contribue au confort de l'asthmatique. Il s'utilise pour soigner les bronchites grâce a son huile essentielle antiseptique.


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